[TEST] GoldenEye 007 N64
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[TEST] GoldenEye 007 N64
GoldenEye 007 (N64) 17.10.21
Adaptation directe du film éponyme, GoldenEye sort au cours du second semestre 1997 et permet tout de suite de voir ce que la nouvelle console de Big N a dans le ventre !!!
Le jeu reprend la trame scénaristique du film (avec quelques libertés). On incarne le célèbre agent 007 dans un genre encore relativement confidentiel à l'époque (encore plus sur console) : le Doom-like ou FPS. Un réel effort de mise en scène a été fait par Rare, il suffit de voir l'intro pour s'en convaincre.
Sur le plan technique, GoldenEye impressionnaità l'époque et mettait clairement une grosse baffe à toute la concurrence. Qu'en est-il aujourd'hui ? Et bien c'est mi-figue mi-raisin... Si certains effets comme les impacts de balles ou bien encore la localisation très précise des dégâts font encore leur petit effet de nos jours, on ne peut pas en dire autant des visages anguleux, des textures floues, des polygones assez grossiers et des baisses intempestives de frame rate (c'est particulièrement vrai lorsque des textures de fumée font leur apparition suite à une explosion, la N64 se mettant alors à toussoter méchamment). Une confirmation s'il en était besoin que les jeux 3D de première génération vieillissent beaucoup moins bien que leurs homologues en 2D...
Le jeu propose de prendre part à 20 missions (dont 2 cachées) se déroulant aux 4 coins du globe : barrage de haute montagne,bunker soviétique, bateau à MonteCarlo, Saint Pétersbourg, jungle cubaine... Aucun doute, vous allez voir du pays ! Les objectifs de chaque mission dépendent directement du niveau de difficulté choisi (parmi 3), une excellente idée qui prolonge la durée de vie du soft. En mode Agent, vous devrez souvent vous contenter d'aller d'un point A à un point B en défouraillant à tout va, alors que dans les niveaux de difficulté plus élevés (AgentSpecialet Agent 00), des objectifs supplémentaires parfois assez retorsvous seront assignés. On peut d'ailleurs saluer la variété des objectifs qui permettent un peu de casser la monotonie inhérente au genre : trouver un contact, détruire des alarmes, pirater un ordinateur, poser un mouchard, épargner des civils, prendre une photo d'un écran de contrôle ou bien encore d'un satellite, etc. Même si, dans les faits, vous avancerez souvent dans des grands complexes et de longs couloirs dans lesquels il faut en général trouver une clé ouvrant une porte, vous permettant de poursuivre votre progression...
Goldeneye ne joue pas à fond la carte du FPS bourrin puisque la discrétion et l'infiltration sont parfois de mise (même si ce n'est pas assez à mon goût). Ainsi, vous aurez de temps en temps intérêt à éliminer discrètement les ennemis, afin que ces derniers ne rameutentpas toute la troupe. D'une manière générale, l'IA des bad guys s'avère plutôt bonne : ils font des roulades pour esquiver vos tirs, ou bien encore se planquent derrière des caisses ou autres abris de fortune.
La jouabilité vous demandera un certain temps d'adaptation, les commandes étant nombreuses et pas toujours très intuitives, sans parler de la visée franchement imprécise... Pensez à inverser la visée dans les options. L'armement est riche et varié : PP7 (avec silencieux), Magnum, M16, Uzi, cette bonne vieille AK-47, un sniper... Vous pourrez même piloter un tank. James Bond oblige, les gadgets sont de la partie avec une montre qui permet de prendre des photos, d'attirer des objets magnétiques ou bien encore d'activer un laser.
Sur le plan musical, les bruitages des armes et des cris ennemis qui tombent sous vos balles sont superbement bien retranscrits. Dommage que les dialogues ne soient représentés que par des lignes de texte, ce qui casse un peu l'immersion (on est sur support cartouche en même temps, donc avec une quantité de mémoire assez illimitée). Pour les musiques, j'espère que vous appréciez le thème emblématique de la saga car ce dernier est recyclé à toutes les sauces !!!
Impossible de ne pas mentionner ce qui distinguait singulièrement le jeu de la concurrence à l'époque, son mode multi jouable à 4 et absolument génial !!! Deathmatch, Capture the Flag, configuration des armes, activation possible de cheat codes, one hit = one death, etc. Un argument de poids en faveur de la N64 et ses 4 ports manettes ! Si la durée de vie est très bonne en solo (comptez une dizaine d'heures), elle est quasi infinie en multi !!! Des heures et des heures de plaisir, qui me replongent instantanément à la fin du collège. Pour la petite histoire, le mode multi a été intégré très tardivement dans le jeu, alors même que le développement était déjà à un stade avancé. Quand on sait que c'est surtout pour son mode multi que l'on retient encore GoldenEye aujourd'hui comme un des tous meilleurs titres de la N64, on a du mal à imaginer que ce dernier a failli ne pas exister !
A noter que dans sa version japonaise (celle que je possède), le couteau de combat a purement et simplement disparu. Pour une fois que la censure ne frappe pas les versions occidentales... ^^
En définitive, un très bon titre dont le solo a malgré tout assez mal vieilli. D'une manière générale, j'ai du mal à me relancer dans les FPS de l'ère 32 bits. J'avais essayé de me refaire récemment le premier Turok mais j'ai abandonné en milieu de partie (il faut dire que ce dernier a une fâcheusetendance à me filer la nausée et des maux de tête). Pour en revenir à ce GoldenEye, je vois mal comment un néophyte qui ne l'a pas connu à l'époque pourra prendre son pied en le découvrant pour la première fois en 2021. Pour les autres, cela reste un classique intemporel qui vous renverra sans doute directement à votre adolescence !
Notes de l'époque :
Joypad : 94%
GamePlay 64: 94%
Consoles+ : 94% (98% dans sa version import US testée quelques mois auparavant)
Ma note aujourd'hui : 16/20 (en solo) & 18/20 (en multi)
Adaptation directe du film éponyme, GoldenEye sort au cours du second semestre 1997 et permet tout de suite de voir ce que la nouvelle console de Big N a dans le ventre !!!
Le jeu reprend la trame scénaristique du film (avec quelques libertés). On incarne le célèbre agent 007 dans un genre encore relativement confidentiel à l'époque (encore plus sur console) : le Doom-like ou FPS. Un réel effort de mise en scène a été fait par Rare, il suffit de voir l'intro pour s'en convaincre.
Sur le plan technique, GoldenEye impressionnaità l'époque et mettait clairement une grosse baffe à toute la concurrence. Qu'en est-il aujourd'hui ? Et bien c'est mi-figue mi-raisin... Si certains effets comme les impacts de balles ou bien encore la localisation très précise des dégâts font encore leur petit effet de nos jours, on ne peut pas en dire autant des visages anguleux, des textures floues, des polygones assez grossiers et des baisses intempestives de frame rate (c'est particulièrement vrai lorsque des textures de fumée font leur apparition suite à une explosion, la N64 se mettant alors à toussoter méchamment). Une confirmation s'il en était besoin que les jeux 3D de première génération vieillissent beaucoup moins bien que leurs homologues en 2D...
Le jeu propose de prendre part à 20 missions (dont 2 cachées) se déroulant aux 4 coins du globe : barrage de haute montagne,bunker soviétique, bateau à MonteCarlo, Saint Pétersbourg, jungle cubaine... Aucun doute, vous allez voir du pays ! Les objectifs de chaque mission dépendent directement du niveau de difficulté choisi (parmi 3), une excellente idée qui prolonge la durée de vie du soft. En mode Agent, vous devrez souvent vous contenter d'aller d'un point A à un point B en défouraillant à tout va, alors que dans les niveaux de difficulté plus élevés (AgentSpecialet Agent 00), des objectifs supplémentaires parfois assez retorsvous seront assignés. On peut d'ailleurs saluer la variété des objectifs qui permettent un peu de casser la monotonie inhérente au genre : trouver un contact, détruire des alarmes, pirater un ordinateur, poser un mouchard, épargner des civils, prendre une photo d'un écran de contrôle ou bien encore d'un satellite, etc. Même si, dans les faits, vous avancerez souvent dans des grands complexes et de longs couloirs dans lesquels il faut en général trouver une clé ouvrant une porte, vous permettant de poursuivre votre progression...
Goldeneye ne joue pas à fond la carte du FPS bourrin puisque la discrétion et l'infiltration sont parfois de mise (même si ce n'est pas assez à mon goût). Ainsi, vous aurez de temps en temps intérêt à éliminer discrètement les ennemis, afin que ces derniers ne rameutentpas toute la troupe. D'une manière générale, l'IA des bad guys s'avère plutôt bonne : ils font des roulades pour esquiver vos tirs, ou bien encore se planquent derrière des caisses ou autres abris de fortune.
La jouabilité vous demandera un certain temps d'adaptation, les commandes étant nombreuses et pas toujours très intuitives, sans parler de la visée franchement imprécise... Pensez à inverser la visée dans les options. L'armement est riche et varié : PP7 (avec silencieux), Magnum, M16, Uzi, cette bonne vieille AK-47, un sniper... Vous pourrez même piloter un tank. James Bond oblige, les gadgets sont de la partie avec une montre qui permet de prendre des photos, d'attirer des objets magnétiques ou bien encore d'activer un laser.
Sur le plan musical, les bruitages des armes et des cris ennemis qui tombent sous vos balles sont superbement bien retranscrits. Dommage que les dialogues ne soient représentés que par des lignes de texte, ce qui casse un peu l'immersion (on est sur support cartouche en même temps, donc avec une quantité de mémoire assez illimitée). Pour les musiques, j'espère que vous appréciez le thème emblématique de la saga car ce dernier est recyclé à toutes les sauces !!!
Impossible de ne pas mentionner ce qui distinguait singulièrement le jeu de la concurrence à l'époque, son mode multi jouable à 4 et absolument génial !!! Deathmatch, Capture the Flag, configuration des armes, activation possible de cheat codes, one hit = one death, etc. Un argument de poids en faveur de la N64 et ses 4 ports manettes ! Si la durée de vie est très bonne en solo (comptez une dizaine d'heures), elle est quasi infinie en multi !!! Des heures et des heures de plaisir, qui me replongent instantanément à la fin du collège. Pour la petite histoire, le mode multi a été intégré très tardivement dans le jeu, alors même que le développement était déjà à un stade avancé. Quand on sait que c'est surtout pour son mode multi que l'on retient encore GoldenEye aujourd'hui comme un des tous meilleurs titres de la N64, on a du mal à imaginer que ce dernier a failli ne pas exister !
A noter que dans sa version japonaise (celle que je possède), le couteau de combat a purement et simplement disparu. Pour une fois que la censure ne frappe pas les versions occidentales... ^^
En définitive, un très bon titre dont le solo a malgré tout assez mal vieilli. D'une manière générale, j'ai du mal à me relancer dans les FPS de l'ère 32 bits. J'avais essayé de me refaire récemment le premier Turok mais j'ai abandonné en milieu de partie (il faut dire que ce dernier a une fâcheusetendance à me filer la nausée et des maux de tête). Pour en revenir à ce GoldenEye, je vois mal comment un néophyte qui ne l'a pas connu à l'époque pourra prendre son pied en le découvrant pour la première fois en 2021. Pour les autres, cela reste un classique intemporel qui vous renverra sans doute directement à votre adolescence !
Notes de l'époque :
Joypad : 94%
GamePlay 64: 94%
Consoles+ : 94% (98% dans sa version import US testée quelques mois auparavant)
Ma note aujourd'hui : 16/20 (en solo) & 18/20 (en multi)
kurush- Adepte officiel
- Messages : 252
Date d'inscription : 25/08/2022
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