[TEST] Quackshot (Mega Drive)
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[TEST] Quackshot (Mega Drive)
Quackshot (Mega Drive) 03.08.2023
Fort du succès mondial de Castle of Illusion, le studio de développement de Sega, toujours mené par Emiko Yamamoto (“Emirin”), se lance très vite dans un nouveau projet. Mickey laisse cette fois la place à Donald, le canard le plus irascible de la planète. « I Love Donald Duck: Guruzia Ou no Hihou » (アイラブドナルドダック グルジア王の秘宝), renommé « QuackShot Starring Donald Duck » en Occident, sort simultanément au Japon, en Europe et aux Etat-Unis pour les fêtes de Noël, en décembre 1991.
Une brève cinématique présente Donald affublé de la tenue d’Indiana Jones en train de se diriger à pas de loup vers un trésor… jusqu’à ce qu’il tombe malencontreusement dans un piège ! Cette petite introduction humoristique a le mérite de présenter le casting complet du jeu (évoqué dans les sous-titres) puisque le palmipède sera accompagné dans ses pérégrinations de Riri, Fifi, Loulou, Dingo, Picsou, Géo Trouvetou et Daisy. Un rapide passage vers le menu des options vous permet de parcourir les musiques du sound test et de reconfigurer les boutons, ce que je vous invite d’ailleurs à faire, la configuration de base n’étant pas des plus optimales…
L’histoire vous est contée après avoir lancé le jeu. Alors que Donald feuillette quelques livres dans la bibliothèque de son oncle richissime (en train de piquer une petite sieste), il tombe sur un livre relatif au trésor du Roi Garuzia, souverain du royaume du Grand Canard dans les temps anciens. Ce recueil comprend notamment une carte au trésor qui mène à l'emplacement du bien le plus précieux du roi, caché dans un endroit secret, peu de temps avant sa mort. Sans plus attendre, Donald part à la recherche du fameux trésor avec ses trois neveux, pilotes en herbe d’un avion qui amènera notre aventurier aux quatre coins du globe… Seule ombre au tableau, Pat Hibulaire (qui a surpris Donald la carte au trésor à la main) et ses sbires comptent eux aussi s’emparer de ce fabuleux butin !
Quackshot emprunte beaucoup à Indiana Jones : le logo du jeu, le fameux chapeau, la carte du monde, les nombreux pièges, etc. Le soft fait même directement référence à Indiana Jones et la Dernière Croisade (sorti 2 ans et demi plus tôt) à la toute fin du jeu, qui est identique à celle du film : saut de la foi sur des plateformes invisibles et affrontement final contre un templier vêtu d’une cotte de maille ! En réalité, ce sont plutôt Stephen Spielberg et George Lucas eux-mêmes qui se sont ouvertement inspirés des histoires de Donald pour façonner cette licence mythique ! En effet, Carl Barks, surnommé the "The Good Duck Artist", a publié de nombreux dessins animés et courts métrages mettant en scène le canard parcourant la planète à la recherche de trésors et d'artefacts perdus. L’une des premières scènes des Aventuriers de l'Arche Perdue, dans laquelle Indy déclenche par mégarde le mécanisme du gigantesque rocher qui déboule à toute allure, s’inspire totalement de la bande dessinée Cities of Cibola publiée en 1954, dans laquelle on peut voir les frères Rapetou activer un mécanisme similaire.
Sur le plan technique, les animations peuvent paraître un peu rigides… En tout cas, elles ne surclassent pas celles de Castle of Illusion, pourtant sorti 1 an plus tôt. Mais force est de constater que les mimiques du canard sont poilantes. Il faut le voir dodeliner quand il déambule ou bien se tordre de douleur avec les plumes qui s’ébouriffent lorsqu’il se fait toucher par un ennemi ! Les développeurs sont parvenus à retranscrire le caractère acariâtre et impatient de Donald à la perfection. Ce dernier se met par exemple à taper frénétiquement du pied pour exprimer son mécontentement quand vous lâchez le pad trop longtemps !
Quackshot ne déçoit pas une seule seconde s’agissant des graphismes et de la direction artistique, c’est tout simplement du grand art ! Des sprites énormes, des environnements très fins, des parallaxes multiples simulant un effet de profondeur qui impressionne encore aujourd’hui… Quelques éléments animés viennent égayer les arrière-plans : un ballon dirigeable à l’effigie de Mickey, de l’eau ruisselant à travers la roche, etc. Mais je retiendrai avant tout une exploitation parfaite de la palette des couleurs (assez limitée au demeureant), qui a peu d’équivalents sur la bécane de Sega. Teintes chaudes du crépuscule mexicain, aurores boréales du Pôle Sud, architecture art-déco typique des années 30 dans Donaldville, tonalités bleues violettes à la nuit tombée pour renforcer l’aspect lugubre des environnements de la Transylvanie... Il n’y a vraiment pas grand-chose à jeter !
Le bestiaire fait preuve du même niveau de finition global. Vous allez affronter de nombreuses itérations de Pat Hibulaire (malheureusement un peu trop statiques, mais qui ont quand même le mérite de se baisser quand vous êtes en position accroupie) qui vous balanceront différentes attaques en fonction des stages : tir simple, ectoplasmes gluants, bombes à fragmentation… Quackshot vous fera indéniablement voir du pays : Amérique du Nord, Mexique et son temple aztèque, la Transylvanie, l’Inde, l’Egypte et sa pyramide aux nombreux pièges dont certains assez retors, le Pôle Sud, le bateau viking, la cachette de Pat, pour finir sur l’île abritant le fameux trésor. Tout un tas d’autres ennemis (dont pas mal d’animaux) entraveront votre chemin. Ils s’intègrent d’ailleurs parfaitement dans les environnements traversés : des cactus ambulants au Mexique, des vikings sur un drakkar, des serpents dans la jungle, des pingouins et des orques affamées sur la banquise, des charmeurs de serpents au pays des maharadjahs etc.
Côté gameplay, Donald possède toute une panoplie de mouvements et d’actions. Son maniement requiert un léger temps d’adaptation, en raison de contrôles un peu trop flottants. Les sauts notamment manquent d’ampleur, ils ne laissent en général pas vraiment le doit à l’erreur ! Donald dispose d’un pistolet mais, Disney oblige, ce dernier tire des ventouses (disponibles en quantité illimitée), les mêmes que celles que vous utiliseriez pour déboucher vos toilettes ! Les jaunes de base lui permettent d’immobiliser les ennemis pendant quelques secondes, le temps pour vous de tracer votre route. Plus tard vous récupérerez des ventouses rouges qui présentent en plus la particularité d’adhérer aux parois, vous donnant ainsi un point d’appui pour atteindre des éléments en hauteur. Le timing n’est pas forcément à choper, mais cette fonction est jouissive une fois maîtrisée ! Enfin, dans le dernier tiers du jeu, vous mettrez la main sur les ventouses vertes qui peuvent se coller aux oiseaux, fournissant à notre anatidé un moyen de transport tout trouvé ! Ces oiseaux se révèlent indispensables pour franchir certains précipices, et on peut contrôler leur altitude avec les flèches Haut et Bas.
Pour compléter son arsenal, Donald possède également un lanceur de pop-corns très puissant, qui balaie un angle large en envoyant 5 pop-corns à la fois. A privilégier contre les boss car le compteur de popcorns (les munitions sont limitées) fond comme neige au soleil ! Notre canard pourra également compter sur un pistolet bubble gum qui lui sert essentiellement à détruire certains pans de mur, des tonneaux et des blocs de glace. Enfin, Donald peut ramasser des piments qui alimentent une barre située en bas de l’écran. Une fois que vous avez récupéré 5 de ces épices, Donald passe en mode berserk l’espace de quelques secondes : il devient invulnérable, incontrôlable, avance à toute vitesse en éliminant les ennemis qui se dressent sur son chemin. Une fonction intéressante sur le papier mais qui est clairement sous-exploitée dans le jeu, un peu dommage…
Donald possède une barre de santé constituée de 8 points de vie (au max), et il perd 1 point à chaque fois qu’il subit un dégât. Il gagne une vie supplémentaire tous les 100 000 points. Certains ennemis figés/détruits laissent tomber derrière eux différents items : des glaces (qui restaurent un point de vie), des poulets (qui reconstituent intégralement votre barre de vie), des sacs remplis de $$$ et des 1-up (symbolisées par un chapeau d’Indy).
Donald s’avère relativement lent dans ses déplacements mais vous n’aurez à utiliser le bouton de course qu’à de très rares reprises, essentiellement pour échapper à des pièges, comme des boules enflammées ou des murs qui se rapprochent inexorablement de vous pour vous broyer. La glissade (qui s’effectue en maintenant la flèche du bas et le bouton de saut) présente un intérêt un peu plus prononcé ; elle vous permet de traverser les niveaux à la vitesse de l’éclair, un peu comme celle dans Mega Man. On pourra juste pester contre les échelles, ces dernières ne pouvant être grimpées que depuis leur base. Effectivement, il est impossible de sauter puis de s’agripper à une échelle ou de la saisir en plein vol…
Là où Castle of Illusion offrait une progression linéaire, Quackshot se démarque en imposant au joueur de nombreux va-et-vient entre les différents stages. En effet, le backtracking est de rigueur et il vous faudra dénicher différents objets spécifiques (des clés, des grimoires, des parchemins, des sceptres, etc) pour poursuivre votre progression. Ainsi il n’est pas rare de ne pouvoir parcourir que la première moitié d’un niveau, la seconde se débloquant après avoir trouvé l’objet adéquat.
En mettant le jeu sur pause grâce au bouton Start, vous accéderez également à un menu qui vous permet de choisir votre arme, d’examiner ou d’utiliser un objet, ou bien encore d’appeler l’avion piloté par vos neveux (uniquement si Donald se tient à côté d’une balise), vous donnant ainsi accès à la carte du monde. Lorsque Donald revient à un niveau qu'il a déjà visité, il redémarre à la balise du drapeau plutôt qu'au début. Les balises font donc plus ou moins office de checkpoints.
L'aspect non-linéaire de Quackshot renforce d’autant plus sa dimension aventure. Au début, vous aurez seulement accès à 3 stages (Donaldville, le Mexique et la Transylvanie) et il vous faudra ensuite vous creusez un minimum les méninges pour passer aux stages suivants ! La connaissance de l’anglais (ou du japonais) constitue donc un plus non négligeable, pour résoudre une énigme en particulier… Lorsque nous étions mômes, la barrière de la langue représentait finalement le plus gros challenge !
Le level design offre son lot de variété, avec certains passages marquants, comme celui accroché à des câbles électriques dans Donaldville, ou bien en échappant aux pièges de la pyramide égyptienne, tous plus sournois les uns que les autres… Une chose est sûre, vous n’aurez pas le temps de vous ennuyer ou d’exprimer une quelconque lassitude !
Question durée de vie, Quackshot est relativement long pour les standards de l’époque puisqu’il faut compter une petite heure pour le finir en ligne droite. Si vous le parcourez pour la première fois, vous pouvez allègrement multiplier cette durée par 2 ou 3 ! Les développeurs n’ont prévu aucun système de passwords ou de sauvegardes, il vous faudra donc le parcourir d’une traite. Le jeu est un peu plus retors que Castle of Illusion, sans être insurmontable pour autant (les continues sont infinis). Certains ennemis à la hitbox spéciale risquent de vous poser quelques problèmes, notamment les charmeurs de serpents ou les Pat Hibulaires bodybuildés ! Les boss brillent plus par leur chara-design que par leurs patterns : un canard-Dracula, un tigre cracheur de flammes à l’embonpoint prononcé (il ressemble trait pour trait à Rajah dans le dessin animé Aladdin, bien ce que ce dernier soit sorti près de 1 an après Quackshot), un viking fantôme dont les différentes parties du corps se désolidarisent, un Pat Hibulaire habillé en mafiosi jugé sur un engin mécanique et qui essaie de vous aplatir avec sa presse hydraulique, et enfin le templier que j’évoquais auparavant.
Vous trouverez ci-dessous le cheminement complet du jeu :
Amérique Partie 1
Mexique Partie 1
Mexique Partie 2
Amérique Partie 2
Transylvanie
Inde
Egypte Partie 1
Egypte Partie 2
Pôle Sud Partie 1
Bateau Viking
Pôle Sud Partie 2
La cachette
L’île & Cinématique de fin
La bande-son fait également très fort. Le ton est donné dès le premier niveau, avec un thème chantant et dansant ponctué de sonorités évoquant un canard en train de cancaner ! Les mélodies sont totalement en phase avec les environnements et soulignent à merveille les spécificités de chacun : le caractère enjoué et ensoleillé du Mexique, l’aspect froid et lugubre de la Transylvanie, etc. Les bruitages s’avèrent un peu trop sommaires en comparaison. On aurait apprécié que les développeurs intégrent des digit vocales pour retranscrire la voix et les bruits gutturaux emblématiques de Donald Duck. Mais ne boudons pas notre plaisir pour autant !
En définitive, vous l’aurez compris si vous ne le saviez déjà, Quackshot n’a pas pris une seule ride et reste un classique indémodable en 2023, que je place parmi les tous meilleurs jeux de la Mega Drive (probablement dans mon top 5). Emule d’Indiana Jones, aventure drôle et rythmée à la plastique irréprochable, Quackshot offre un équilibre quasi parfait entre action et aventure. Entre Castle of lllusion et Quackshot, mon cœur balance mais j’ai une légère préférence pour ce dernier, en raison de son aspect non linéaire (qui pourra rebuter certains joueurs), son challenge plus corsé et son personnage principal, beaucoup moins lisse que la souris de Disney. En tout cas, vous ferez bonne route en optant pour un de ces 2 jeux, d’autant plus qu’ils restent tous les deux très abordables. A noter qu’il existe sur Saturn une version japonaise regroupant Castle of Illusion et Quackshot.
Ma note : 18/20
Quelques bonus pour finir :
La vidéo de la chaîne Youtube Strafox que j’avais déjà évoqué dans mon test de Castle of illusion. Pour la partie concernant plus précisément Quackshot, cela se passe de 10:18 à 13:29 :
https://www.youtube.com/watch?v=oAAyP9KkQxQ&t=171s
Un test vidéo de feu Nolife, succinct mais qui va droit au but :
https://www.youtube.com/watch?v=z-z4Ukaw3T0
Une mini-soluce internet tirée du site Oldies Rising :
http://www.oldiesrising.com/AmanoSkin/oldiesrisingastucesV2.php?titre=QuackShot%20-%20Starring%20Donald%20Duck&cons=42
On termine comme à l’accoutumée avec les previews, reviews, trucs & astuces et soluces des tests de l’époque. Je tâcherai de rajouter les articles parus dans MEGA force une fois que le site internet Abandonwares Magazines les aura réintégrés…
Preview Consoles + #3 (novembre 1991)
Preview Joypad #3 (décembre 1991)
Preview Joystick #18 (juillet/août 1991)
Review Consoles+ #4 (décembre 1991) : 92% « MEGA HIT »
« Beau et bon. Dépêchez-vous de l’acquérir avant que votre revendeur ne soit en rupture de stock ! »
Présentation 86% Graphisme 96% Animation 96% Bande-son 89% Jouabilité 94% Durée de vie 87% Intérêt 92%
Commentaire de Banana San : « L’équipe qui a réalisé Quackshot est également celle qui avait programmé Castle of Illusion. Autrement dit, le niveau de cette cartouche est excellent ! La recette est basée sur les mêmes ingrédients : des graphismes somptueux et une jouabilité exemplaire. Que cela soit dans la ville de Donaldville, dans le désert du Mexique ou au sein d’un temple aztèque, les décors sont fabuleux et utilisent des teintes qui se marient parfaitement entre elles. Un soin extrême est accordé aux arrière-plans. Ainsi, par exemple, dans le ciel de Donaldville passe un dirigeable à l’effigie de Mickey. On n’est jamais coincé dans cette cartouche, et si l’on tombe souvent la première fois dans des pièges tordus, on ne s’y laisse plus prendre par la suite. Une cartouche réussie et agréable à jouer. »
Commentaire de Kaneda Kun : « La réalisation de Quackshot est une petite merveille dans la lignée des meilleures productions Sega telles Sonic ou Castle of Illusion. Le jeu est beau. La difficulté est bien dosée et à chaque partie on arrive à avancer un peu plus loin. Le principe général du jeu est original. Chaque niveau que vous explorez vous demandera de récupérer un objet (une clé pour ouvrir la pyramide, une ventouse plus puissante pour escalader les murs…). Un avion piloté par vos neveux vous permet de passer d’un endroit à l’autre. Une fois l’élément adéquat en votre possession, il vous faudra retourner sur vos pas afin de finir le niveau. »
Mention Micro News #49 (juillet/août 1991)
Mention Player One #11 (juillet/août 1991)
Review Joypad #4 (janvier 1992) : 97% « Superstar Joypad »
Graphisme 19 Animation 18 Son 18 Maniabilité 15
J’m DESTROY : « Dans la lignée des Mickey Mouse et des Sonic, Quackshot (Donald Duck) est un véritable petit chef-d’œuvre où la beauté des décors n’a d’équivalent que l’intérêt du jeu. Ah oui, pour une fois et contrairement aux deux jeux précédemment cités, l’action de Quackshot ne se déroule pas linéairement, et c’est sans doute en cela que ce jeu de Sega surpasse tout ce qui avait été fait. Tenez par exemple, pour finir le premier niveau, il faut terminer la première moitié du second pour retourner à la seconde moitié du premier et ainsi de suite. Evidemment tout cela il faut le découvrir par soi-même et la masturbation neuronique est omniprésente. Si l’animation des personnages tous tirés des meilleurs moments des dessins animés de Walt Disney et les scrollings multidirectionnels sur plusieurs plans sont tout simplement remarquables, c’est encore sans compter avec la musique qui elle aussi est loin d’être mauvaise. Un jeu qu’il faut absolument posséder. »
T.S.R. : « Que Dieu m’écartèle, de préférence sous anesthésie générale, ça fait moins mal, si l’on a déjà vu plus beau que Quackshot sur la Megadrive ! Mettre en scène la mascotte de Walt Disney, Donald Duck, était une véritable épreuve pour les programmeurs qui s’en tirent cependant avec les honneurs. Aux décors savoureusement exotiques, où le scrolling, la plupart du temps multidirectionnel, est exceptionnel, s’ajoutent des musiques délicieuses parfaitement en accord avec le lieu auquel elles se rapportent. Le tout est simplement exquis ! Côté arcade, on se retrouve amplement servi, les pièges, entre autres ceux de la pyramide dont le machiavélisme et l’ingéniosité sont encore rarement égalés, sont originaux ou dans le pire des cas présentés d’une façon entièrement nouvelle. Rajoutez à tout ça une bonne dose d’humour et vous obtiendrez alors un chef-d’œuvre dans toute sa puissance, un must sans égal, c’est-à-dire un Quackshot avec la star des stars, l’inégalable Donald Duck ! »
Review Joystick #22 (décembre 1991) : 97% « Coup de cœur » par J’m DESTROY
Graphisme 18 Maniabilité 19 Son 18 Animation 19
Review Micro News #53 (décembre 1991) : 19/20
Intérêt 5/5 Graphismes 5/5 Son 5/5 Animation 4/5
Review Player One #15 (décembre 1991) : 95% par Crevette
« Quackshot peut se placer d’office dans les méga-hits. Des graphismes à tomber par terre, des musiques étonnantes, une jouabilité très correcte et, surtout, une richesse, un challenge et une originalité que l’on est peu habitué à voir sur les jeux d’action Sega… »
Graphisme 95% Animation 96% Son 91% Difficulté 89% Durée de vie 91% Player Fun 89%
Soluce Joypad HS #2 (1992)
Soluce Player One #21 (juin 1992)
Tips Consoles + #7 (mars 1992)
MEGA force (à rajouter)
Fort du succès mondial de Castle of Illusion, le studio de développement de Sega, toujours mené par Emiko Yamamoto (“Emirin”), se lance très vite dans un nouveau projet. Mickey laisse cette fois la place à Donald, le canard le plus irascible de la planète. « I Love Donald Duck: Guruzia Ou no Hihou » (アイラブドナルドダック グルジア王の秘宝), renommé « QuackShot Starring Donald Duck » en Occident, sort simultanément au Japon, en Europe et aux Etat-Unis pour les fêtes de Noël, en décembre 1991.
Une brève cinématique présente Donald affublé de la tenue d’Indiana Jones en train de se diriger à pas de loup vers un trésor… jusqu’à ce qu’il tombe malencontreusement dans un piège ! Cette petite introduction humoristique a le mérite de présenter le casting complet du jeu (évoqué dans les sous-titres) puisque le palmipède sera accompagné dans ses pérégrinations de Riri, Fifi, Loulou, Dingo, Picsou, Géo Trouvetou et Daisy. Un rapide passage vers le menu des options vous permet de parcourir les musiques du sound test et de reconfigurer les boutons, ce que je vous invite d’ailleurs à faire, la configuration de base n’étant pas des plus optimales…
L’histoire vous est contée après avoir lancé le jeu. Alors que Donald feuillette quelques livres dans la bibliothèque de son oncle richissime (en train de piquer une petite sieste), il tombe sur un livre relatif au trésor du Roi Garuzia, souverain du royaume du Grand Canard dans les temps anciens. Ce recueil comprend notamment une carte au trésor qui mène à l'emplacement du bien le plus précieux du roi, caché dans un endroit secret, peu de temps avant sa mort. Sans plus attendre, Donald part à la recherche du fameux trésor avec ses trois neveux, pilotes en herbe d’un avion qui amènera notre aventurier aux quatre coins du globe… Seule ombre au tableau, Pat Hibulaire (qui a surpris Donald la carte au trésor à la main) et ses sbires comptent eux aussi s’emparer de ce fabuleux butin !
Quackshot emprunte beaucoup à Indiana Jones : le logo du jeu, le fameux chapeau, la carte du monde, les nombreux pièges, etc. Le soft fait même directement référence à Indiana Jones et la Dernière Croisade (sorti 2 ans et demi plus tôt) à la toute fin du jeu, qui est identique à celle du film : saut de la foi sur des plateformes invisibles et affrontement final contre un templier vêtu d’une cotte de maille ! En réalité, ce sont plutôt Stephen Spielberg et George Lucas eux-mêmes qui se sont ouvertement inspirés des histoires de Donald pour façonner cette licence mythique ! En effet, Carl Barks, surnommé the "The Good Duck Artist", a publié de nombreux dessins animés et courts métrages mettant en scène le canard parcourant la planète à la recherche de trésors et d'artefacts perdus. L’une des premières scènes des Aventuriers de l'Arche Perdue, dans laquelle Indy déclenche par mégarde le mécanisme du gigantesque rocher qui déboule à toute allure, s’inspire totalement de la bande dessinée Cities of Cibola publiée en 1954, dans laquelle on peut voir les frères Rapetou activer un mécanisme similaire.
Sur le plan technique, les animations peuvent paraître un peu rigides… En tout cas, elles ne surclassent pas celles de Castle of Illusion, pourtant sorti 1 an plus tôt. Mais force est de constater que les mimiques du canard sont poilantes. Il faut le voir dodeliner quand il déambule ou bien se tordre de douleur avec les plumes qui s’ébouriffent lorsqu’il se fait toucher par un ennemi ! Les développeurs sont parvenus à retranscrire le caractère acariâtre et impatient de Donald à la perfection. Ce dernier se met par exemple à taper frénétiquement du pied pour exprimer son mécontentement quand vous lâchez le pad trop longtemps !
Quackshot ne déçoit pas une seule seconde s’agissant des graphismes et de la direction artistique, c’est tout simplement du grand art ! Des sprites énormes, des environnements très fins, des parallaxes multiples simulant un effet de profondeur qui impressionne encore aujourd’hui… Quelques éléments animés viennent égayer les arrière-plans : un ballon dirigeable à l’effigie de Mickey, de l’eau ruisselant à travers la roche, etc. Mais je retiendrai avant tout une exploitation parfaite de la palette des couleurs (assez limitée au demeureant), qui a peu d’équivalents sur la bécane de Sega. Teintes chaudes du crépuscule mexicain, aurores boréales du Pôle Sud, architecture art-déco typique des années 30 dans Donaldville, tonalités bleues violettes à la nuit tombée pour renforcer l’aspect lugubre des environnements de la Transylvanie... Il n’y a vraiment pas grand-chose à jeter !
Le bestiaire fait preuve du même niveau de finition global. Vous allez affronter de nombreuses itérations de Pat Hibulaire (malheureusement un peu trop statiques, mais qui ont quand même le mérite de se baisser quand vous êtes en position accroupie) qui vous balanceront différentes attaques en fonction des stages : tir simple, ectoplasmes gluants, bombes à fragmentation… Quackshot vous fera indéniablement voir du pays : Amérique du Nord, Mexique et son temple aztèque, la Transylvanie, l’Inde, l’Egypte et sa pyramide aux nombreux pièges dont certains assez retors, le Pôle Sud, le bateau viking, la cachette de Pat, pour finir sur l’île abritant le fameux trésor. Tout un tas d’autres ennemis (dont pas mal d’animaux) entraveront votre chemin. Ils s’intègrent d’ailleurs parfaitement dans les environnements traversés : des cactus ambulants au Mexique, des vikings sur un drakkar, des serpents dans la jungle, des pingouins et des orques affamées sur la banquise, des charmeurs de serpents au pays des maharadjahs etc.
Côté gameplay, Donald possède toute une panoplie de mouvements et d’actions. Son maniement requiert un léger temps d’adaptation, en raison de contrôles un peu trop flottants. Les sauts notamment manquent d’ampleur, ils ne laissent en général pas vraiment le doit à l’erreur ! Donald dispose d’un pistolet mais, Disney oblige, ce dernier tire des ventouses (disponibles en quantité illimitée), les mêmes que celles que vous utiliseriez pour déboucher vos toilettes ! Les jaunes de base lui permettent d’immobiliser les ennemis pendant quelques secondes, le temps pour vous de tracer votre route. Plus tard vous récupérerez des ventouses rouges qui présentent en plus la particularité d’adhérer aux parois, vous donnant ainsi un point d’appui pour atteindre des éléments en hauteur. Le timing n’est pas forcément à choper, mais cette fonction est jouissive une fois maîtrisée ! Enfin, dans le dernier tiers du jeu, vous mettrez la main sur les ventouses vertes qui peuvent se coller aux oiseaux, fournissant à notre anatidé un moyen de transport tout trouvé ! Ces oiseaux se révèlent indispensables pour franchir certains précipices, et on peut contrôler leur altitude avec les flèches Haut et Bas.
Pour compléter son arsenal, Donald possède également un lanceur de pop-corns très puissant, qui balaie un angle large en envoyant 5 pop-corns à la fois. A privilégier contre les boss car le compteur de popcorns (les munitions sont limitées) fond comme neige au soleil ! Notre canard pourra également compter sur un pistolet bubble gum qui lui sert essentiellement à détruire certains pans de mur, des tonneaux et des blocs de glace. Enfin, Donald peut ramasser des piments qui alimentent une barre située en bas de l’écran. Une fois que vous avez récupéré 5 de ces épices, Donald passe en mode berserk l’espace de quelques secondes : il devient invulnérable, incontrôlable, avance à toute vitesse en éliminant les ennemis qui se dressent sur son chemin. Une fonction intéressante sur le papier mais qui est clairement sous-exploitée dans le jeu, un peu dommage…
Donald possède une barre de santé constituée de 8 points de vie (au max), et il perd 1 point à chaque fois qu’il subit un dégât. Il gagne une vie supplémentaire tous les 100 000 points. Certains ennemis figés/détruits laissent tomber derrière eux différents items : des glaces (qui restaurent un point de vie), des poulets (qui reconstituent intégralement votre barre de vie), des sacs remplis de $$$ et des 1-up (symbolisées par un chapeau d’Indy).
Donald s’avère relativement lent dans ses déplacements mais vous n’aurez à utiliser le bouton de course qu’à de très rares reprises, essentiellement pour échapper à des pièges, comme des boules enflammées ou des murs qui se rapprochent inexorablement de vous pour vous broyer. La glissade (qui s’effectue en maintenant la flèche du bas et le bouton de saut) présente un intérêt un peu plus prononcé ; elle vous permet de traverser les niveaux à la vitesse de l’éclair, un peu comme celle dans Mega Man. On pourra juste pester contre les échelles, ces dernières ne pouvant être grimpées que depuis leur base. Effectivement, il est impossible de sauter puis de s’agripper à une échelle ou de la saisir en plein vol…
Là où Castle of Illusion offrait une progression linéaire, Quackshot se démarque en imposant au joueur de nombreux va-et-vient entre les différents stages. En effet, le backtracking est de rigueur et il vous faudra dénicher différents objets spécifiques (des clés, des grimoires, des parchemins, des sceptres, etc) pour poursuivre votre progression. Ainsi il n’est pas rare de ne pouvoir parcourir que la première moitié d’un niveau, la seconde se débloquant après avoir trouvé l’objet adéquat.
En mettant le jeu sur pause grâce au bouton Start, vous accéderez également à un menu qui vous permet de choisir votre arme, d’examiner ou d’utiliser un objet, ou bien encore d’appeler l’avion piloté par vos neveux (uniquement si Donald se tient à côté d’une balise), vous donnant ainsi accès à la carte du monde. Lorsque Donald revient à un niveau qu'il a déjà visité, il redémarre à la balise du drapeau plutôt qu'au début. Les balises font donc plus ou moins office de checkpoints.
L'aspect non-linéaire de Quackshot renforce d’autant plus sa dimension aventure. Au début, vous aurez seulement accès à 3 stages (Donaldville, le Mexique et la Transylvanie) et il vous faudra ensuite vous creusez un minimum les méninges pour passer aux stages suivants ! La connaissance de l’anglais (ou du japonais) constitue donc un plus non négligeable, pour résoudre une énigme en particulier… Lorsque nous étions mômes, la barrière de la langue représentait finalement le plus gros challenge !
Le level design offre son lot de variété, avec certains passages marquants, comme celui accroché à des câbles électriques dans Donaldville, ou bien en échappant aux pièges de la pyramide égyptienne, tous plus sournois les uns que les autres… Une chose est sûre, vous n’aurez pas le temps de vous ennuyer ou d’exprimer une quelconque lassitude !
Question durée de vie, Quackshot est relativement long pour les standards de l’époque puisqu’il faut compter une petite heure pour le finir en ligne droite. Si vous le parcourez pour la première fois, vous pouvez allègrement multiplier cette durée par 2 ou 3 ! Les développeurs n’ont prévu aucun système de passwords ou de sauvegardes, il vous faudra donc le parcourir d’une traite. Le jeu est un peu plus retors que Castle of Illusion, sans être insurmontable pour autant (les continues sont infinis). Certains ennemis à la hitbox spéciale risquent de vous poser quelques problèmes, notamment les charmeurs de serpents ou les Pat Hibulaires bodybuildés ! Les boss brillent plus par leur chara-design que par leurs patterns : un canard-Dracula, un tigre cracheur de flammes à l’embonpoint prononcé (il ressemble trait pour trait à Rajah dans le dessin animé Aladdin, bien ce que ce dernier soit sorti près de 1 an après Quackshot), un viking fantôme dont les différentes parties du corps se désolidarisent, un Pat Hibulaire habillé en mafiosi jugé sur un engin mécanique et qui essaie de vous aplatir avec sa presse hydraulique, et enfin le templier que j’évoquais auparavant.
Vous trouverez ci-dessous le cheminement complet du jeu :
Amérique Partie 1
Mexique Partie 1
Mexique Partie 2
Amérique Partie 2
Transylvanie
Inde
Egypte Partie 1
Egypte Partie 2
Pôle Sud Partie 1
Bateau Viking
Pôle Sud Partie 2
La cachette
L’île & Cinématique de fin
La bande-son fait également très fort. Le ton est donné dès le premier niveau, avec un thème chantant et dansant ponctué de sonorités évoquant un canard en train de cancaner ! Les mélodies sont totalement en phase avec les environnements et soulignent à merveille les spécificités de chacun : le caractère enjoué et ensoleillé du Mexique, l’aspect froid et lugubre de la Transylvanie, etc. Les bruitages s’avèrent un peu trop sommaires en comparaison. On aurait apprécié que les développeurs intégrent des digit vocales pour retranscrire la voix et les bruits gutturaux emblématiques de Donald Duck. Mais ne boudons pas notre plaisir pour autant !
En définitive, vous l’aurez compris si vous ne le saviez déjà, Quackshot n’a pas pris une seule ride et reste un classique indémodable en 2023, que je place parmi les tous meilleurs jeux de la Mega Drive (probablement dans mon top 5). Emule d’Indiana Jones, aventure drôle et rythmée à la plastique irréprochable, Quackshot offre un équilibre quasi parfait entre action et aventure. Entre Castle of lllusion et Quackshot, mon cœur balance mais j’ai une légère préférence pour ce dernier, en raison de son aspect non linéaire (qui pourra rebuter certains joueurs), son challenge plus corsé et son personnage principal, beaucoup moins lisse que la souris de Disney. En tout cas, vous ferez bonne route en optant pour un de ces 2 jeux, d’autant plus qu’ils restent tous les deux très abordables. A noter qu’il existe sur Saturn une version japonaise regroupant Castle of Illusion et Quackshot.
Ma note : 18/20
Quelques bonus pour finir :
La vidéo de la chaîne Youtube Strafox que j’avais déjà évoqué dans mon test de Castle of illusion. Pour la partie concernant plus précisément Quackshot, cela se passe de 10:18 à 13:29 :
https://www.youtube.com/watch?v=oAAyP9KkQxQ&t=171s
Un test vidéo de feu Nolife, succinct mais qui va droit au but :
https://www.youtube.com/watch?v=z-z4Ukaw3T0
Une mini-soluce internet tirée du site Oldies Rising :
http://www.oldiesrising.com/AmanoSkin/oldiesrisingastucesV2.php?titre=QuackShot%20-%20Starring%20Donald%20Duck&cons=42
On termine comme à l’accoutumée avec les previews, reviews, trucs & astuces et soluces des tests de l’époque. Je tâcherai de rajouter les articles parus dans MEGA force une fois que le site internet Abandonwares Magazines les aura réintégrés…
Preview Consoles + #3 (novembre 1991)
Preview Joypad #3 (décembre 1991)
Preview Joystick #18 (juillet/août 1991)
Review Consoles+ #4 (décembre 1991) : 92% « MEGA HIT »
« Beau et bon. Dépêchez-vous de l’acquérir avant que votre revendeur ne soit en rupture de stock ! »
Présentation 86% Graphisme 96% Animation 96% Bande-son 89% Jouabilité 94% Durée de vie 87% Intérêt 92%
Commentaire de Banana San : « L’équipe qui a réalisé Quackshot est également celle qui avait programmé Castle of Illusion. Autrement dit, le niveau de cette cartouche est excellent ! La recette est basée sur les mêmes ingrédients : des graphismes somptueux et une jouabilité exemplaire. Que cela soit dans la ville de Donaldville, dans le désert du Mexique ou au sein d’un temple aztèque, les décors sont fabuleux et utilisent des teintes qui se marient parfaitement entre elles. Un soin extrême est accordé aux arrière-plans. Ainsi, par exemple, dans le ciel de Donaldville passe un dirigeable à l’effigie de Mickey. On n’est jamais coincé dans cette cartouche, et si l’on tombe souvent la première fois dans des pièges tordus, on ne s’y laisse plus prendre par la suite. Une cartouche réussie et agréable à jouer. »
Commentaire de Kaneda Kun : « La réalisation de Quackshot est une petite merveille dans la lignée des meilleures productions Sega telles Sonic ou Castle of Illusion. Le jeu est beau. La difficulté est bien dosée et à chaque partie on arrive à avancer un peu plus loin. Le principe général du jeu est original. Chaque niveau que vous explorez vous demandera de récupérer un objet (une clé pour ouvrir la pyramide, une ventouse plus puissante pour escalader les murs…). Un avion piloté par vos neveux vous permet de passer d’un endroit à l’autre. Une fois l’élément adéquat en votre possession, il vous faudra retourner sur vos pas afin de finir le niveau. »
Mention Micro News #49 (juillet/août 1991)
Mention Player One #11 (juillet/août 1991)
Review Joypad #4 (janvier 1992) : 97% « Superstar Joypad »
Graphisme 19 Animation 18 Son 18 Maniabilité 15
J’m DESTROY : « Dans la lignée des Mickey Mouse et des Sonic, Quackshot (Donald Duck) est un véritable petit chef-d’œuvre où la beauté des décors n’a d’équivalent que l’intérêt du jeu. Ah oui, pour une fois et contrairement aux deux jeux précédemment cités, l’action de Quackshot ne se déroule pas linéairement, et c’est sans doute en cela que ce jeu de Sega surpasse tout ce qui avait été fait. Tenez par exemple, pour finir le premier niveau, il faut terminer la première moitié du second pour retourner à la seconde moitié du premier et ainsi de suite. Evidemment tout cela il faut le découvrir par soi-même et la masturbation neuronique est omniprésente. Si l’animation des personnages tous tirés des meilleurs moments des dessins animés de Walt Disney et les scrollings multidirectionnels sur plusieurs plans sont tout simplement remarquables, c’est encore sans compter avec la musique qui elle aussi est loin d’être mauvaise. Un jeu qu’il faut absolument posséder. »
T.S.R. : « Que Dieu m’écartèle, de préférence sous anesthésie générale, ça fait moins mal, si l’on a déjà vu plus beau que Quackshot sur la Megadrive ! Mettre en scène la mascotte de Walt Disney, Donald Duck, était une véritable épreuve pour les programmeurs qui s’en tirent cependant avec les honneurs. Aux décors savoureusement exotiques, où le scrolling, la plupart du temps multidirectionnel, est exceptionnel, s’ajoutent des musiques délicieuses parfaitement en accord avec le lieu auquel elles se rapportent. Le tout est simplement exquis ! Côté arcade, on se retrouve amplement servi, les pièges, entre autres ceux de la pyramide dont le machiavélisme et l’ingéniosité sont encore rarement égalés, sont originaux ou dans le pire des cas présentés d’une façon entièrement nouvelle. Rajoutez à tout ça une bonne dose d’humour et vous obtiendrez alors un chef-d’œuvre dans toute sa puissance, un must sans égal, c’est-à-dire un Quackshot avec la star des stars, l’inégalable Donald Duck ! »
Review Joystick #22 (décembre 1991) : 97% « Coup de cœur » par J’m DESTROY
Graphisme 18 Maniabilité 19 Son 18 Animation 19
Review Micro News #53 (décembre 1991) : 19/20
Intérêt 5/5 Graphismes 5/5 Son 5/5 Animation 4/5
Review Player One #15 (décembre 1991) : 95% par Crevette
« Quackshot peut se placer d’office dans les méga-hits. Des graphismes à tomber par terre, des musiques étonnantes, une jouabilité très correcte et, surtout, une richesse, un challenge et une originalité que l’on est peu habitué à voir sur les jeux d’action Sega… »
Graphisme 95% Animation 96% Son 91% Difficulté 89% Durée de vie 91% Player Fun 89%
Soluce Joypad HS #2 (1992)
Soluce Player One #21 (juin 1992)
Tips Consoles + #7 (mars 1992)
MEGA force (à rajouter)
kurush- Adepte officiel
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l3t4l- Adepte officiel
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Date d'inscription : 23/10/2021
Age : 43
Re: [TEST] Quackshot (Mega Drive)
Énorme j'ai mis 20 minutes à lire ton article.
Je n'ai jamais joué à ce jeu et je ne le possède pas ce qui est un comble. En tout cas ça me donne drôlement envie.
Je ne savait pas qu'il avait été édité sur Saturn mais
Mon ex le possède en compilation Megadrive avec Castle Of Illusion. C'est cette version que j'aimerai avoir.
Je n'ai jamais joué à ce jeu et je ne le possède pas ce qui est un comble. En tout cas ça me donne drôlement envie.
Je ne savait pas qu'il avait été édité sur Saturn mais
Mon ex le possède en compilation Megadrive avec Castle Of Illusion. C'est cette version que j'aimerai avoir.
Mactolopo- Lieutenant
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Re: [TEST] Quackshot (Mega Drive)
Terrible ton test
Tu m'a donné envie d'y rejouer
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sangokuwil- Lieutenant
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Re: [TEST] Quackshot (Mega Drive)
Moi aussi, je vais clairement m'y remettre! Je le trouvais super dur quand j'étais minot.
guimel-guimel- Adepte officiel
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Re: [TEST] Quackshot (Mega Drive)
De mémoire il était assez chaud. J'y ai jamais retouché depuis l'époqueguimel-guimel a écrit:Moi aussi, je vais clairement m'y remettre! Je le trouvais super dur quand j'étais minot.
sangokuwil- Lieutenant
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Mactolopo- Lieutenant
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Localisation : Montlhéry
Re: [TEST] Quackshot (Mega Drive)
Bonne question @Mactolopo sur la version double.
Un jeu que tout le monde aime , j ai jamais accroché plus que ça , c est bien mais sans plus , je l ai pas eu petit donc aucun affect nostalgique..
Mais comme je suis un tox j ai la version double , la Pal et la Jap..
Un jeu que tout le monde aime , j ai jamais accroché plus que ça , c est bien mais sans plus , je l ai pas eu petit donc aucun affect nostalgique..
Mais comme je suis un tox j ai la version double , la Pal et la Jap..
gnagnaa- Etre suprême
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Re: [TEST] Quackshot (Mega Drive)
Bon je m’y suis collé ce matin pour le moment c’est pas très difficile, assez redondant mais pas dur. Je suis au fantôme du château je fais une pause j’y retourne ce soir
Génial ce genre de jeux c’est bien rétro et très nostalgique
Ça me ferai presque aimer la MD
Génial ce genre de jeux c’est bien rétro et très nostalgique
Ça me ferai presque aimer la MD
Re: [TEST] Quackshot (Mega Drive)
Bon il fonctionne bien alors ce QuackshotTimbalanb a écrit:Bon je m’y suis collé ce matin pour le moment c’est pas très difficile, assez redondant mais pas dur. Je suis au fantôme du château je fais une pause j’y retourne ce soir
Génial ce genre de jeux c’est bien rétro et très nostalgique
Ça me ferai presque aimer la MD
sangokuwil- Lieutenant
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