[TEST] New Ghosbusters II (Famicom)
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[TEST] New Ghosbusters II (Famicom)
New Ghostbusters II (Famicom) 07.01.2024
Développé par HAL Laboratory (studio notamment connu pour les séries Kirby et Smash Bros.), New Ghostbusters II sort en décembre 1990 au Japon et en mai 1992 en Europe. La sortie américaine sera purement et simplement annulée, pour des raisons de droits d’exploitation sur le territoire, déjà détenus par le Ghostbusters 2 d’Activision. Supervisé par Satoru Iwata (le futur président de Nintendo) et produit par Tsuyoshi Ikeda, New Ghostbusters II surpasse d’ailleurs de très loin cette médiocre adaptation américaine.
Comme son nom le laisse à penser, New Ghosbusters II reprend dans les grandes lignes la trame scénaristique du second film. Cependant, les cut-scenes sont passées à la trappe, à l’exception de la scène où la nourrice fantôme capture le bébé de Dana Barrett (Sigourney Weaver). Les rares joueurs qui n’ont pas vu le film risquent d’être un peu perdus, tant les stages s’enchainent sans réel fil conducteur…
Les fans de la série retrouveront avec un plaisir non dissimulé les 4 chasseurs de fantômes : Peter Venkman (Bill Murray), Raymond Stantz (Dan Akroyd), Egon Spenger (Harold Ramis) et Winston Zeddemore (Ernie Hudson). Il est même possible d’incarner un cinquième larron, Louis Tully (Rick Moranis), l’ancien comptable ! Tous les personnages sont représentés dans un style SD (aux têtes exagérément grosses donc) avec leurs principales caractéristiques : chevelure en forme de M pour Peter, bandeau pour Ray, lunettes ovales pour Egon et rondes pour Louis. La couleur de peau de Winston (noire à l’origine) a viré au bleu, sans doute en raison de contraintes techniques et pour plus facilement le distinguer dans les décors… Dommage que les différences entre les 5 protagonistes soient purement d’ordre esthétique, puisqu’ils se jouent tous absolument de la même manière !
Dès le début, vous devez opter pour 2 personnages, ces derniers évoluant en binôme. Vous ne contrôlez que le premier, le second étant dirigé par le CPU. Le premier affaiblira les ennemis avec son proton pack (en appuyant sur le bouton A), tandis que le second utilisera la trappe pour piéger les ectoplasmes en les aspirant, à l’aide du bouton B.
Seul le perso que vous contrôlez peut subir des dégâts, son acolyte se contentant de le suivre sans broncher. Votre but consiste à piéger tous les fantômes d’une zone jusqu’à ce qu’une flèche apparaisse, indiquant ainsi au joueur où se rendre ensuite. Vous devrez donc nettoyer méthodiquement les différentes salles jusqu’à atteindre le traditionnel boss de fin de niveau.
La jouabilité n’est pas toujours optimale, les contrôles étant relativement raides. On bute également parfois contre des éléments invisibles du décor… Plus embêtant, votre coéquipier a parfois du mal à vous suivre, il a une fâcheuse tendance à s’emmêler les pinceaux et vous faire faux bond, notamment lorsque vous vous retrouvez séparés par une cloison. Il faut également composer avec une relative latence : votre acolyte ne pourra déployer son piège qu’à proximité immédiate du fantôme et il traîne parfois en chemin… N’empêche que l’on trouve relativement vite ses marques, une fois le concept assimilé.
Votre arsenal n’évoluera pas d’un iota tout au long de l’aventure, vraiment dommage… Ainsi, on ne peut ramasser aucun item, à l’exception d’un sac d’argent faisant grimper votre score.
Le jeu est représenté en vue de dessus, dans un style très orienté cartoon. Si les animations sont sommaires, les stages sont relativement colorés et variés, même si l’on aurait apprécié davantage de détails dans les environnements. On n’échappe malheureusement pas aux clignotements de sprites intempestifs en présence de nombreux ennemis…
Les fans du film seront là encore en terrain connu : palais de justice, tunnel de métro abandonné, appartement de Dana Barrett (qui doit facilement faire plusieurs milliers de mètres carrés, un véritable penthouse !), égouts crasseux remplis de slime, musée d’art de Manhattan… Le bestiaire fait preuve d’une belle diversité : Bouffe-tout (que l’on retrouve un peu à toutes les sauces : différents patterns et skins), fantômes-ouvriers, spectres ninja et samourai, sortes de trolls équipés d’une masse d’arme à l’allonge impressionnante, têtes de citrouille équipées d’une hache, créatures visqueuses se terrant dans les boues saumâtres des égouts, etc.
Les boss jouent également à fond la carte du fan service : frères Scoleri dans le tribunal ; Bouffe-tout grimé en conducteur d’une locomotive à vapeur (très facile à vaincre) ; ribambelle de dragons cracheurs de flammes ; Janosz Poha, le conservateur du musée possédé (de loin le boss le plus récalcitrant) ; et bien sûr Vigo, le « Fléau des Carpates », en guise de boss final, le tyran sanguinaire tout droit sorti du 16ème siècle et qui a décidé de revenir sur Terre pour y semer la terreur. Le dernier combat n’est pas difficile à proprement parler mais peut s’avérer assez long. Vous devrez affaiblir Vigo à de nombreuses reprises avec votre proton pack, tout en évitant ses attaques à distance aux patterns très prévisibles. Un semi-marathon en somme !
Ci-dessous, voici le déroulement complet du jeu :
Stage 1
Stage 2
Stage 3
Stage 4
Stage 5
Stage 6 & Fin
Le découpage des stages laisse à désirer. Le troisième (sur un nombre de 6 au total) est interminable… Il doit bien représenter la moitié d’une run complète ! Comptez d’ailleurs une petite trentaine de minutes pour terminer le jeu en ligne droite.
Le jeu ne se révèle pas trop coriace en termes de difficulté mais il faudra veiller à ne pas vous faire trop toucher, chaque hit étant synonyme de mort immédiate, tout en sachant que vous reprendrez immédiatement à l’endroit même de votre mort. C’est davantage la hitbox beaucoup trop large qui m’aura gêné, notamment dans certains passages étroits comme ceux du stage 2 où vous devez en plus composer avec des chariots qui vous tuent instantanément si vous avez le malheur de vous trouver en travers de leur chemin !
En mode normal, vous possédez seulement 3 vies mais pourrez en gagner au fur et à mesure, en faisant grimper votre score (qui augmentera à chaque butin récupéré et à chaque ectoplasme piégé). Ainsi, vous gagnerez une vie une fois les 10 000 points atteints puis une vie supplémentaire tous les 30 000 points.
A noter qu’il existe un pseudo cheat code réalisable à l’écran titre en appuyant sur A+B puis Start. Ce dernier vous donnera accès à d’autres niveaux de difficulté (cf paragraphe ci-dessous), au remapping des boutons (vous pouvez donc seulement inverser les boutons attribués au proton pack et au piège) ainsi qu’à un sound/music test.
Le niveau de difficulté n’influe que sur le nombre de vies et le nombre de points à obtenir pour gagner une vie supplémentaire. Dans tous les cas, vous disposez de 2 continues pour terminer le jeu, sinon c’est le game over.
Mode Easy : 4 vies (une première à 5 000 points et une suivante tous les 2 000 points)
Mode Normal : 3 vies (une première à 10 000 points et une suivante tous les 30 000 points)
Mode Hard : 2 vies (une première à 15 000 points et une suivante tous les 40 000 points)
Mode Pro : 1 seule vie (une première à 20 000 points et une suivante tous les 50 000 points)
Les musiques raviront là encore les fanboys de la licence. Vous retrouverez à l’écran-titre le fameux thème de Ray Parker Jr. Plusieurs mélodies sont directement reprises du film, avec quelques réarrangements. D’autres (notamment celle du stage 3) évoquent instantanément la petite boule rose qui fera plus tard les beaux jours de HAL Laboratory. Ce n’est bien évidemment pas un hasard si l’on retrouve Jun Ishikawa en charge de la bande-son de New Ghostbusters II, puisqu’il s’agit du futur responsable des mélodies endiablées de Kirby !
J’ai fait l’acquisition de mon exemplaire lors de mon tout récent voyage au Japon en décembre 2023. Je l’ai acheté au Mandarake Complex pour 29 700¥ soit un peu moins de 200€. Le titre était décrit en état C / C / C mais comme souvent avec Mandarake, l’état du jeu m’a semblé assez largement sous-estimé, en bon gogo-gaijin que je suis… Tant mieux donc !
A noter qu’il existe une version Game Boy développée par HAL Laboratory très proche dans l’esprit. On distingue malgré tout quelques différences : une action « zoomée », des cut-scenes agrémentant l’aventure entre chaque niveau et une barre de vie pour le second personnage.
En conclusion, New Ghostbusters II constitue une adaptation plus qu’honnête du film. On pourra toutefois regretter la progression ultra-linéaire, une répétitivité à outrance, et un concept finalement très limité. C’est typiquement le genre de cartouches que je ne me vois pas forcément réinsérer dans ma Famicom à l’avenir, à moins de tester le mode 2 joueurs. Très content d’en avoir fait l’acquisition en tout cas, puisqu’il figurait sur ma wishlist depuis maintenant plusieurs années et que je suis fan des 2 premiers films. Sur la cinquantaine de jeux que j’ai ramenés, c’est d’ailleurs d’assez loin celui qui m’aura coûté le plus cher… C’est dire si j’ai été raisonnable !
Ma Note : 14.5/20
On termine comme à l’accoutumée avec les reviews publiées dans les canards à l’époque :
Review Club Nintendo Numéro 4 Edition 2 (1992)
Review Consoles+ #9 (Mai 1992) : 58% « Réservé aux inconditionnels des Ghosbusters »
Présentation 21% Graphisme 45% Animation 43% Bande-son 81% Jouabilité 59% Durée de de vie 54%
Commentaire de Axel : « L’adaptation de films à succès pour consoles (ou micro) ne veut pas forcément dire jeux réussis. La preuve, ce nouveau Ghostbusters II. Si les décors sont finement travaillés (les tunnels du métro par exemple), on est déçu par la qualité très moyenne des sprites. On a beaucoup de mal à distinguer les deux membres de l’équipe et la représentation manque de soin. L’action trop répétitive ne m’a pas convaincu et la jouabilité est loin d’être irréprochable. Le premier niveau est très facile en comparaison des autres. Un jeu d’arcade qu ne casse pas des briques. »
Commentaire de Navarro : « Ce que l’on peut retenir de cette cartouche, c’est l’originalité des déplacements des joueurs. L’un ne va pas sans l’autre et leur complémentarité est essentielle. Même si vous dirigez effectivement un seul personnage, vous devez toujours avoir un œil sur le second. Techniquement, Ghostbusters II est très moyen si ce n’est la bande musicale qui s’adapte parfaitement à l’action. La difficulté du jeu est raisonnable bien que certains monstres de fin de niveau vous donnent du fil à retordre. Dans l’ensemble, un jeu agréable, sans plus. »
Review Joypad #8 (Mai 1992) : 67%
Graphisme 13 Animation 10 Son 15 Maniabilité 13
AHL : « Les deux films de cette série sont très drôles, mais on ne peut pas en dire autant des divers jeux qui leur ont été consacrés et ce New Ghostbusters II n’est pas plus réussi que le précédent. On s’amuse bien quelques instants, mais on commence déjà à s’en lasser au bout de quelques salles et on continue la partie dans l’espoir qu’il va se passer quelque chose de nouveau… mais il ne se passe vraiment rien ! L’action est si répétitive que l’on a très vite envie de retirer la cartouche pour mettre un vrai jeu à la place. Moi j’appelle ça une opération de marketing, pas un jeu, car sa seule raison d’être est d’utiliser le prestige du film dont il s’inspire. C’est dommage, car il y avait beaucoup mieux à faire à partir d’un tel sujet. Je vous déconseille donc franchement ce jeu, à moins que vous ayez des crises d’insomnie. Dans ce cas, faites une petite partie le soir et vous vous endormirez tout de suite devant votre écran.
T’es Super Revenant : « Nouvelle adaptation du film Ghostbusters II sur la Nintendo. Rien à voir, hormis l’histoire, avec la précédente version des Ghostbusters. Comme le titre l’indique, il s’agit du New Ghostbusters II. Si la précédente version était loin d’être un jeu surexcitant, la seconde ne l’est pas non plus véritablement. L’énorme inconvénient de ce jeu : une action qui se répète de bout en bout. Même si la chasse et la capture sont amusantes dix minutes, on espère vite, en vain, voir arriver quelque chose qui brise la monotonie de l’action. Si l’animation est loin d’être un chef-d’œuvre, les graphismes sont quant à eux assez originaux et, malgré le manque de variété dans les sprites, en règle générale assez sympathiques. Rien d’exaltant cependant. Les musiques sont bonnes et c’est chose assez rare sur la Nintendo pour qu’on prenne la peine de préciser. Outre le thème musical de Ray Parker Junior, on a droit à de petites musiques qui se laissent écouter sans écorcher les oreilles. Ce n’est pourtant pas ce qui fait du jeu un must. En somme New Ghostbusters II est un soft bien quelconque. A jouer, certainement pas à acheter. »
Review Joystick #27 (Mai 1992) : 68% par TSR
« En conclusion, un jeu bien réalisé techniquement mais qui a oublié de prendre en compte un facteur non négligeable : le joueur ! D’où un intérêt limité, on a vite fait une indigestion de fantômes ! »
Graphisme 13 Maniabilité 15 Son 13 Animation 12
Review Player One #20 (Mai 1992) : 83% par Wonderfra
« Au bout du compte, c’est encore un de ces jeux sympa qui font la richesse de la ludothèque de la NES. »
Graphisme 65% Animation 75% Son 92% Difficulté 59% Durée de vie 69% Player Fun 79%
Sélection NES Nintendo Player #5 (Juillet/Août 1992)
Développé par HAL Laboratory (studio notamment connu pour les séries Kirby et Smash Bros.), New Ghostbusters II sort en décembre 1990 au Japon et en mai 1992 en Europe. La sortie américaine sera purement et simplement annulée, pour des raisons de droits d’exploitation sur le territoire, déjà détenus par le Ghostbusters 2 d’Activision. Supervisé par Satoru Iwata (le futur président de Nintendo) et produit par Tsuyoshi Ikeda, New Ghostbusters II surpasse d’ailleurs de très loin cette médiocre adaptation américaine.
Comme son nom le laisse à penser, New Ghosbusters II reprend dans les grandes lignes la trame scénaristique du second film. Cependant, les cut-scenes sont passées à la trappe, à l’exception de la scène où la nourrice fantôme capture le bébé de Dana Barrett (Sigourney Weaver). Les rares joueurs qui n’ont pas vu le film risquent d’être un peu perdus, tant les stages s’enchainent sans réel fil conducteur…
Les fans de la série retrouveront avec un plaisir non dissimulé les 4 chasseurs de fantômes : Peter Venkman (Bill Murray), Raymond Stantz (Dan Akroyd), Egon Spenger (Harold Ramis) et Winston Zeddemore (Ernie Hudson). Il est même possible d’incarner un cinquième larron, Louis Tully (Rick Moranis), l’ancien comptable ! Tous les personnages sont représentés dans un style SD (aux têtes exagérément grosses donc) avec leurs principales caractéristiques : chevelure en forme de M pour Peter, bandeau pour Ray, lunettes ovales pour Egon et rondes pour Louis. La couleur de peau de Winston (noire à l’origine) a viré au bleu, sans doute en raison de contraintes techniques et pour plus facilement le distinguer dans les décors… Dommage que les différences entre les 5 protagonistes soient purement d’ordre esthétique, puisqu’ils se jouent tous absolument de la même manière !
Dès le début, vous devez opter pour 2 personnages, ces derniers évoluant en binôme. Vous ne contrôlez que le premier, le second étant dirigé par le CPU. Le premier affaiblira les ennemis avec son proton pack (en appuyant sur le bouton A), tandis que le second utilisera la trappe pour piéger les ectoplasmes en les aspirant, à l’aide du bouton B.
Seul le perso que vous contrôlez peut subir des dégâts, son acolyte se contentant de le suivre sans broncher. Votre but consiste à piéger tous les fantômes d’une zone jusqu’à ce qu’une flèche apparaisse, indiquant ainsi au joueur où se rendre ensuite. Vous devrez donc nettoyer méthodiquement les différentes salles jusqu’à atteindre le traditionnel boss de fin de niveau.
La jouabilité n’est pas toujours optimale, les contrôles étant relativement raides. On bute également parfois contre des éléments invisibles du décor… Plus embêtant, votre coéquipier a parfois du mal à vous suivre, il a une fâcheuse tendance à s’emmêler les pinceaux et vous faire faux bond, notamment lorsque vous vous retrouvez séparés par une cloison. Il faut également composer avec une relative latence : votre acolyte ne pourra déployer son piège qu’à proximité immédiate du fantôme et il traîne parfois en chemin… N’empêche que l’on trouve relativement vite ses marques, une fois le concept assimilé.
Votre arsenal n’évoluera pas d’un iota tout au long de l’aventure, vraiment dommage… Ainsi, on ne peut ramasser aucun item, à l’exception d’un sac d’argent faisant grimper votre score.
Le jeu est représenté en vue de dessus, dans un style très orienté cartoon. Si les animations sont sommaires, les stages sont relativement colorés et variés, même si l’on aurait apprécié davantage de détails dans les environnements. On n’échappe malheureusement pas aux clignotements de sprites intempestifs en présence de nombreux ennemis…
Les fans du film seront là encore en terrain connu : palais de justice, tunnel de métro abandonné, appartement de Dana Barrett (qui doit facilement faire plusieurs milliers de mètres carrés, un véritable penthouse !), égouts crasseux remplis de slime, musée d’art de Manhattan… Le bestiaire fait preuve d’une belle diversité : Bouffe-tout (que l’on retrouve un peu à toutes les sauces : différents patterns et skins), fantômes-ouvriers, spectres ninja et samourai, sortes de trolls équipés d’une masse d’arme à l’allonge impressionnante, têtes de citrouille équipées d’une hache, créatures visqueuses se terrant dans les boues saumâtres des égouts, etc.
Les boss jouent également à fond la carte du fan service : frères Scoleri dans le tribunal ; Bouffe-tout grimé en conducteur d’une locomotive à vapeur (très facile à vaincre) ; ribambelle de dragons cracheurs de flammes ; Janosz Poha, le conservateur du musée possédé (de loin le boss le plus récalcitrant) ; et bien sûr Vigo, le « Fléau des Carpates », en guise de boss final, le tyran sanguinaire tout droit sorti du 16ème siècle et qui a décidé de revenir sur Terre pour y semer la terreur. Le dernier combat n’est pas difficile à proprement parler mais peut s’avérer assez long. Vous devrez affaiblir Vigo à de nombreuses reprises avec votre proton pack, tout en évitant ses attaques à distance aux patterns très prévisibles. Un semi-marathon en somme !
Ci-dessous, voici le déroulement complet du jeu :
Stage 1
Stage 2
Stage 3
Stage 4
Stage 5
Stage 6 & Fin
Le découpage des stages laisse à désirer. Le troisième (sur un nombre de 6 au total) est interminable… Il doit bien représenter la moitié d’une run complète ! Comptez d’ailleurs une petite trentaine de minutes pour terminer le jeu en ligne droite.
Le jeu ne se révèle pas trop coriace en termes de difficulté mais il faudra veiller à ne pas vous faire trop toucher, chaque hit étant synonyme de mort immédiate, tout en sachant que vous reprendrez immédiatement à l’endroit même de votre mort. C’est davantage la hitbox beaucoup trop large qui m’aura gêné, notamment dans certains passages étroits comme ceux du stage 2 où vous devez en plus composer avec des chariots qui vous tuent instantanément si vous avez le malheur de vous trouver en travers de leur chemin !
En mode normal, vous possédez seulement 3 vies mais pourrez en gagner au fur et à mesure, en faisant grimper votre score (qui augmentera à chaque butin récupéré et à chaque ectoplasme piégé). Ainsi, vous gagnerez une vie une fois les 10 000 points atteints puis une vie supplémentaire tous les 30 000 points.
A noter qu’il existe un pseudo cheat code réalisable à l’écran titre en appuyant sur A+B puis Start. Ce dernier vous donnera accès à d’autres niveaux de difficulté (cf paragraphe ci-dessous), au remapping des boutons (vous pouvez donc seulement inverser les boutons attribués au proton pack et au piège) ainsi qu’à un sound/music test.
Le niveau de difficulté n’influe que sur le nombre de vies et le nombre de points à obtenir pour gagner une vie supplémentaire. Dans tous les cas, vous disposez de 2 continues pour terminer le jeu, sinon c’est le game over.
Mode Easy : 4 vies (une première à 5 000 points et une suivante tous les 2 000 points)
Mode Normal : 3 vies (une première à 10 000 points et une suivante tous les 30 000 points)
Mode Hard : 2 vies (une première à 15 000 points et une suivante tous les 40 000 points)
Mode Pro : 1 seule vie (une première à 20 000 points et une suivante tous les 50 000 points)
Les musiques raviront là encore les fanboys de la licence. Vous retrouverez à l’écran-titre le fameux thème de Ray Parker Jr. Plusieurs mélodies sont directement reprises du film, avec quelques réarrangements. D’autres (notamment celle du stage 3) évoquent instantanément la petite boule rose qui fera plus tard les beaux jours de HAL Laboratory. Ce n’est bien évidemment pas un hasard si l’on retrouve Jun Ishikawa en charge de la bande-son de New Ghostbusters II, puisqu’il s’agit du futur responsable des mélodies endiablées de Kirby !
J’ai fait l’acquisition de mon exemplaire lors de mon tout récent voyage au Japon en décembre 2023. Je l’ai acheté au Mandarake Complex pour 29 700¥ soit un peu moins de 200€. Le titre était décrit en état C / C / C mais comme souvent avec Mandarake, l’état du jeu m’a semblé assez largement sous-estimé, en bon gogo-gaijin que je suis… Tant mieux donc !
A noter qu’il existe une version Game Boy développée par HAL Laboratory très proche dans l’esprit. On distingue malgré tout quelques différences : une action « zoomée », des cut-scenes agrémentant l’aventure entre chaque niveau et une barre de vie pour le second personnage.
En conclusion, New Ghostbusters II constitue une adaptation plus qu’honnête du film. On pourra toutefois regretter la progression ultra-linéaire, une répétitivité à outrance, et un concept finalement très limité. C’est typiquement le genre de cartouches que je ne me vois pas forcément réinsérer dans ma Famicom à l’avenir, à moins de tester le mode 2 joueurs. Très content d’en avoir fait l’acquisition en tout cas, puisqu’il figurait sur ma wishlist depuis maintenant plusieurs années et que je suis fan des 2 premiers films. Sur la cinquantaine de jeux que j’ai ramenés, c’est d’ailleurs d’assez loin celui qui m’aura coûté le plus cher… C’est dire si j’ai été raisonnable !
Ma Note : 14.5/20
On termine comme à l’accoutumée avec les reviews publiées dans les canards à l’époque :
Review Club Nintendo Numéro 4 Edition 2 (1992)
Review Consoles+ #9 (Mai 1992) : 58% « Réservé aux inconditionnels des Ghosbusters »
Présentation 21% Graphisme 45% Animation 43% Bande-son 81% Jouabilité 59% Durée de de vie 54%
Commentaire de Axel : « L’adaptation de films à succès pour consoles (ou micro) ne veut pas forcément dire jeux réussis. La preuve, ce nouveau Ghostbusters II. Si les décors sont finement travaillés (les tunnels du métro par exemple), on est déçu par la qualité très moyenne des sprites. On a beaucoup de mal à distinguer les deux membres de l’équipe et la représentation manque de soin. L’action trop répétitive ne m’a pas convaincu et la jouabilité est loin d’être irréprochable. Le premier niveau est très facile en comparaison des autres. Un jeu d’arcade qu ne casse pas des briques. »
Commentaire de Navarro : « Ce que l’on peut retenir de cette cartouche, c’est l’originalité des déplacements des joueurs. L’un ne va pas sans l’autre et leur complémentarité est essentielle. Même si vous dirigez effectivement un seul personnage, vous devez toujours avoir un œil sur le second. Techniquement, Ghostbusters II est très moyen si ce n’est la bande musicale qui s’adapte parfaitement à l’action. La difficulté du jeu est raisonnable bien que certains monstres de fin de niveau vous donnent du fil à retordre. Dans l’ensemble, un jeu agréable, sans plus. »
Review Joypad #8 (Mai 1992) : 67%
Graphisme 13 Animation 10 Son 15 Maniabilité 13
AHL : « Les deux films de cette série sont très drôles, mais on ne peut pas en dire autant des divers jeux qui leur ont été consacrés et ce New Ghostbusters II n’est pas plus réussi que le précédent. On s’amuse bien quelques instants, mais on commence déjà à s’en lasser au bout de quelques salles et on continue la partie dans l’espoir qu’il va se passer quelque chose de nouveau… mais il ne se passe vraiment rien ! L’action est si répétitive que l’on a très vite envie de retirer la cartouche pour mettre un vrai jeu à la place. Moi j’appelle ça une opération de marketing, pas un jeu, car sa seule raison d’être est d’utiliser le prestige du film dont il s’inspire. C’est dommage, car il y avait beaucoup mieux à faire à partir d’un tel sujet. Je vous déconseille donc franchement ce jeu, à moins que vous ayez des crises d’insomnie. Dans ce cas, faites une petite partie le soir et vous vous endormirez tout de suite devant votre écran.
T’es Super Revenant : « Nouvelle adaptation du film Ghostbusters II sur la Nintendo. Rien à voir, hormis l’histoire, avec la précédente version des Ghostbusters. Comme le titre l’indique, il s’agit du New Ghostbusters II. Si la précédente version était loin d’être un jeu surexcitant, la seconde ne l’est pas non plus véritablement. L’énorme inconvénient de ce jeu : une action qui se répète de bout en bout. Même si la chasse et la capture sont amusantes dix minutes, on espère vite, en vain, voir arriver quelque chose qui brise la monotonie de l’action. Si l’animation est loin d’être un chef-d’œuvre, les graphismes sont quant à eux assez originaux et, malgré le manque de variété dans les sprites, en règle générale assez sympathiques. Rien d’exaltant cependant. Les musiques sont bonnes et c’est chose assez rare sur la Nintendo pour qu’on prenne la peine de préciser. Outre le thème musical de Ray Parker Junior, on a droit à de petites musiques qui se laissent écouter sans écorcher les oreilles. Ce n’est pourtant pas ce qui fait du jeu un must. En somme New Ghostbusters II est un soft bien quelconque. A jouer, certainement pas à acheter. »
Review Joystick #27 (Mai 1992) : 68% par TSR
« En conclusion, un jeu bien réalisé techniquement mais qui a oublié de prendre en compte un facteur non négligeable : le joueur ! D’où un intérêt limité, on a vite fait une indigestion de fantômes ! »
Graphisme 13 Maniabilité 15 Son 13 Animation 12
Review Player One #20 (Mai 1992) : 83% par Wonderfra
« Au bout du compte, c’est encore un de ces jeux sympa qui font la richesse de la ludothèque de la NES. »
Graphisme 65% Animation 75% Son 92% Difficulté 59% Durée de vie 69% Player Fun 79%
Sélection NES Nintendo Player #5 (Juillet/Août 1992)
kurush- Adepte officiel
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Date d'inscription : 25/08/2022
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